Données personnelles : stockées dans l’espace à l’avenir
04/03/2020Une société a comme objectif l’envoi de données personnelles (dont des informations bancaires sensibles) dans l’espace. Le projet est appelé « Space Belt » ou « Ceinture de l’espace » si vous préférez. Il s’agit d’un genre de lieu de stockage infini.
Il faut savoir qu’en 2025, le monde va générer cinq fois plus d’informations qu’en 2020. C’est pourquoi il est nécessaire de penser à d’autres types de data center dans le but de pouvoir les stocker et les contenir. En se basant sur ce constat, une société basée aux États-Unis a comme but l’envoi de satellites dans l’espace avec à l’intérieur des PC pouvant accueillir un nombre inimaginable de données, de simples informations bancaires jusqu’à des photos !
Données personnelles dans l’espace : la sécurité avant tout
Ce projet se nommant « Space Belt », ceinture de l’espace en français, consiste donc à l’envoi en orbite basse autour de notre planète de plusieurs satellites. Ces derniers seraient à près de 650 km au dessus de nous selon le site Green Innovation. Cela offrirait la possibilité d’un net gain d’espace car il faut avouer qu’il y a de moins en moins de place dans les bâtiments sur la Terre.
Autre avantage non négligeable : la sécurité. Il serait tout simplement impossible pour un hacker de se rendre dans un de ces satellites pour y mettre une clé USB avec un virus ! En plus, la consommation en énergie serait optimale. En effet, des panneaux solaires offriraient la possibilité d’alimenter les équipements en énergie. Dedans, on trouverait des PC refroidis au moyen des basses températures de l’espace. Effectivement, à 650 km au dessus de nous, il fait -120 degrés à l’ombre. Concernant le coût total du projet, il s’élève à 350 millions d’euros.
Au dessus du cloud et des menaces : un projet complètement fou !
Les satellites de Cloud Constellation seront des équipements géostationnaires. Il se serviront d’autres satellites comme relais. Ces derniers seront présents à des orbites inférieures dans un but d’optimisation du transfert d’informations.
Une des principales utilités de ce système d’après la PME est que cet « air gap » permettra de restreindre le plus possible les dangers d’attaques ou de vols d’informations venant de notre planète. Le modèle est unique et offre la possibilité de nouer une confiance avec les clients du groupe.
C’est la société LeoStella qui a été choisi par le groupe Cloud Constellation afin de concevoir cette véritable ceinture de l’espace, écosystème incroyable dix satellites en orbite de la Terre. Le choix s’est porté sur cette société notamment car elle pratique des prix moins hauts que la concurrence. Cette modification de fournisseur donnerait la possibilité à l’entreprise de diminuer les coûts exorbitants de ce projet à environ 350 millions de dollars, ce qui correspond à 130 millions de moins que ce qui était envisagé initialement. Ainsi, l’objectif de levée de capitaux sera nettement à ce qui était prévu par Cloud Constellation.
Données dans l’espace : écologie et Big data
Mettre des données en orbite peut paraître surréaliste. Or, les arguments sont nombreux et ne peuvent que faire réfléchir. Outre l’aspect sécuritaire, l’entreprise Cloud Constellation met en avant le besoin grandissant en stockage auquel nous devons faire face actuellement.
Une étude récente du groupe International Data Center a annoncé comme indiqué un peu plus haut la multiplication par 5 du nombre d’informations stockées dans cinq ans. Autre avantage essentiel et dont on parle énormément actuellement : l’impact écologique.
En profitant de températures glaciales du vide sidéral, la société va restreindre le plus possible les dépenses en énergie en refroidissement. En plus, des panneaux solaires vont être utilisé comme dit un peu plus haut. Ainsi, ce discours visionnaire est parvenu à attirer bon nombre d’investisseurs. Parmi eux, il y a notamment le milliardaire Richard Branson, qui est parvenu à lever des centaines de millions de dollars avec la société HCH Group Company. Il s’agit d’un fonds d’investissement hongkongais. On peut par conséquent s’attendre à voir dans quelques années nos données effectuer le tour de la Terre …