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Mali : la prise de Kidal, une source d’immense fierté pour Aliou Diallo

Mardi 14 novembre, l’armée malienne a reconquis la ville de Kidal, aux mains des rebelles Touaregs depuis plus de dix ans. Cette victoire capitale pour le Mali a été saluée par les partenaires du Sahel, mais également par des politiques maliens. Au nombre desquels Aliou Diallo, qui a exprimé son immense fierté après avoir appris la bonne nouvelle.

Le mardi 14 novembre, les forces armées maliennes (FAMA) se sont emparé de la ville de Kidal, bastion de certains groupes rebelles depuis 2012. Cette reconquête s’est faite après plusieurs jours de combats. Pour Bamako, il s’agit d’une victoire capitale pour la suite de la reconquête de l’intégrité territoriale du Mali.

Une libération de Kidal saluée par tous

Sans surprise, le Burkina Faso et le Niger, qui forment une alliance militaire avec le Mali, ont salué cette libération de Kidal comme une étape historique dans la lutte contre les groupes armés au Sahel. Au Mali aussi, les hommes politiques ont célébré cette victoire des FAMA. Notamment Aliou Diallo, le président-d’honneur du parti ADP-Maliba. Dans une déclaration publiée au lendemain de la prise de Kidal, il exprime son immense fierté de voir les forces armées maliennes reprendre cette ville stratégique.

Bravoure et engagement sans faille des soldats

« Cette brillante reconquête de Kidal prouve à suffisance que notre armée, que je félicite et à laquelle j’ai toujours apporté mon soutien indéfectible, est bien montée en puissance », affirme l’ex député de Kayes. Le milliardaire malien loue la bravoure et l’engagement sans faille des soldats pour la restauration de l’intégrité territoriale. Il salue également le sacrifice des militaires tombés sur le champ de l’honneur et prie pour le repos de l’âme de toutes les autres victimes de cette guerre. Cette nouvelle intervention prouverait à nouveau le patriotisme sans faille d’Aliou Diallo.

Garantir la sécurité des populations

Il faudrait penser à réconcilier les communautés et prôner le vivre-ensemble. Cela passera par le pardon mutuel, et non la vengeance. Bamako devra surtout renforcer la sécurité dans la région, alors que les rebelles promettent de revenir. Pour y arriver, il devra renforcer son alliance militaire avec Niamey et Ouagadougou. Dans une tribune publiée il y a quelques mois, Aliou Diallo a appelé le Mali à profiter du retrait des forces françaises pour revoir sa politique sécuritaire. Il a notamment préconisé de diversifier les partenariats stratégiques militaires et de tisser une alliance sous régionale avec les pays voisins.

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