L’apparition de solutions performantes de conception via IA est en train de se populariser dans l’univers de l’art. Or, des doutes subsistent. Depuis des mois, ce monde tisse les louanges de la technologie d’intelligence artificielle générative. Ses précurseurs se nomment Dall·E 2, Stable Diffusion ou Midjourney.
Ces différentes options offrent la possibilité de concevoir quasiment tout ce que vous voulez sur le web. Au même titre qu’Abode, via l’ultra-renommé Photoshop, l’un des logiciels les plus populaires sur le marché et de cette société. Or, avec l’IA générative, il suffit seulement de quelques clics (une poignée de termes de descriptions ou d’une commande) afin que la conception se fasse, et cela de façon gratuite. De la véritable magie !
Une telle popularité : pour quelle raison ?
L’intelligence générative se démarque des autres technologies telles que la cryptomonnaie ou les NFT, saluées mais qui n’ont jamais vraiment pris auprès du grand public, tandis que DALL-E 2 (générations d’images depuis des descriptions textuelles) peut se targuer de plus de 1.5 million d’utilisateurs alors que Midjourney (même fonctionnement) dénombre trois millions d’individus actifs sur son serveur Discord. Un vrai succès !
Plusieurs secteurs créatifs se servent de ce genre d’intelligence artificielle à l’heure actuelle, et cela de manière régulière : architectures, cinéma, illustration ou d’autres domaines de l’art, pour ne citer qu’eux.
Or, beaucoup de doutes demeurent encore sur ce genre de nouvelles technologies. Ainsi, on peut se demander si ces logiciels ne vont pas remplacer les artistes et les illustrateurs ? Et qu’en est-il des épineux droits d’auteur ? La totalité de ces modèles d’intelligence artificielle sont conçus via plusieurs genres de documents, dont plusieurs bénéficient d’une protection. Autre interrogation majeure : faut-il avoir peur des fake news et des deepfakes (hypertrucages) ?
L’imagination comme unique limite
Un renard intégré dans une œuvre du défunt peintre français Claude Monet, des mythes tels que John Lennon ou un Kurt Cobain vieillis comme s’ils étaient encore parmi nous, ou un parterre de fleurs inondé par les rayons du soleil … En une poignée de secondes, ces visions imaginaires peuvent prendre forme. À titre de comparaison, cela mettrait des heures sur une table à dessin ou sur le logiciel Adobe et une multitude d’autres.
En août, un artiste américain a même gagné un concours d’art dans l’État du Colorado, aux USA, via le portail web Midjourney. Évidemment, sans que le jury ne s’en aperçoive. L’actualité a fait le tour du globe. Il faut dire que l’intelligence artificielle, qui servait majoritairement alors à des optimisations techniques, a dupé les humains comme les deepfakes. Encore plus, cette IA a mis au point une œuvre qualifiée de « belle » par tous.
L’intelligence artificielle générative séduit de plus en plus
Ce type d’IA est en train de se démocratiser. Ainsi, on en retrouve de plus en plus dans les secteurs du génie logiciel, de la conception de produits, de la pharmacologie, du commerce, des médias, etc. En 2022, ses usages se sont multipliés.
Or, des questions demeurent comme dit un peu plus haut. Les axes de progression sont nombreux. L’un d’entre eux ? La sûreté et à la confidentialité des informations synthétiques. Parallèlement, on peut se servir des modèles de façon malveillante, au même titre que les fameux deepfakes. Ce genre de pratiques est compliquée à dénicher. Une chose est sûre : l’adoption de cette famille d’intelligence artificielle va être de plus en plus massive et rapide !