StoryLife, une PME basée aux États-Unis, a pensé et conçu un outil permettant d’échanger avec un individu décédé. Pour cela, un clone numérique est utilisé. Les échanges sont obtenus grâce à l’utilisation d’enregistrements vidéo optimisés. Ainsi, le public a l’impression de prendre part à des conversations holographiques effectuées en temps réel.
Via cette solution d’IA, signée de l’entreprise StoryFile (conçue par le docteur Stephen Smith, cofondateur du groupe), on peut désormais échanger avec un individu décédé. On ne parle pas ici de spiritisme, de surnaturel ou d’invocation d’esprit mais d’un échange avec le clone d’un être cher qui n’est plus. Prenons l’exemple de Marina Smith. Comme vous l’avez sans aucun doute constaté, il s’agit de la mère du cofondateur de la société StoryFile.
Partie en juin dernier, la dénommée Marina Smith avait effectué elle-même des enregistrements, avant sa mort, de plusieurs heures de vidéo de renseignements personnels sur son existence. D’ailleurs, beaucoup d’informations exposées étaient totalement inconnues pour ses proches. Par la suite, ces différents enregistrements ont connu un traitement par le groupe. Ensuite, une intégration dans les bases de données d’une intelligence artificielle a été effectuée. Ainsi, cette dernière a pu donner les réponses aux différentes interrogations posées. Par conséquent, les personnes présentes durant l’enterrement ont échangé directement avec Mme Smith, ou si vous préférez avec son hologramme.
Une invention à base d’IA qui donne de vraies réponses
StoryFile est un portail offrant la possibilité d’effectuer un échange vidéo avec une personne décédée. La technologie se base sur une technologie renommée Conversa. Cette dernière mêle des fonctions vidéo et volumétriques atypiques avec un mécanisme d’IA conversationnelle. Via des séquences vidéo dont l’enregistrement a été effectué au préalable, la société StoryFile peut étudier, dénicher et mélanger les informations selon les interrogations posées. Ainsi, vous aurez l’impression de profiter d’une échange en temps avec la personne décédée.
Des centaines et des centaines d’interrogations
Afin de concevoir l’hologramme de l’individu décédé, il faut réaliser des prises de vue avec une vingtaine de caméras. La personne concernée doit aussi répondre (quand elle est évidemment vivante) à une bonne centaine d’interrogations, avec des réponses durant à peu près deux minutes pour chacune. Par la suite, des spécialistes étudient ces réponses, s’occupent du traitement des images et classifient les vidéos. Le téléchargement du produit finalisé se fait sur le portail StoryFile. Il est alors possible de communiquer avec le clone et d’obtenir une expérience virtuelle semblable à un échange réel.
Disponible aux USA et au Royaume-Uni
La société StoryFile se sert des affirmations du défunt afin d’offrir des réponses aux interrogations. Dans la situation où il n’obtient aucune réponse concordante, la technologie donne la possibilité au public de passer à une autre interrogation. La solution est présente aux USA depuis plus d’un an et demi. Et elle est également récemment proposée au Royaume-Uni. Bien qu’il soit possible d’optimiser encore plus la technologie, Mr Smith a affirmé que la solution ne devrait pas permettre de fabriquer des clones numériques complets, puisque répondre aux attentes des clients seraient alors trop difficiles. S’en servir dans sa forme actuelle représente déjà une solution pertinente pour concevoir des souvenirs durables des personnes décédées. Comptez un prix accessible de 39,99 livres sterling, ce qui correspond à environ 47 euros, si vous souhaitez acquérir un package StoryFile.