Les machines et l’IA vont-elles remplacer l’être humain ?
20/09/2022Dans un avenir proche, une agent du FBI a pour mission de contrecarrer les desseins d’un terroriste international extrêmement dangereux. Afin de l’aider dans cette mission, elle pourra compter sur un robot ! Les spécificités de ce dernier ? Son agilité, sa rapidité et sa force ! Tout cela n’est que le scénario d’un film, plus exactement un thriller techno du nom de Control. Il décrit d’éventuelles conséquences de ce qu’on appelle le transhumanisme, extrêmement populaire aux USA, et plus particulièrement dans la célèbre Silicon Valley.
IA : des scénarios terrifiants mais possibles
Outre le domaine du maintien de l’ordre, les robots et les machines envahissent de plus en plus notre quotidien. Ainsi, nous allons vous faire découvrir différents contextes liés aux robots et à l’intelligence artificielle et qui pourraient tout à fait survenir dans quelques années ou décennies. Il faut apprendre à envisager de tels scénarios afin que les gouvernements, les armées et le peuple soient prêts à ce changement d’époque.
Ainsi, il est tout à fait probable que le prix Nobel et médecine soit décroché par une intelligence artificielle dans une poignée de décennies. Toujours pour ce siècle, il est également envisageable que l’immortalité puisse s’acheter. Pour les années 2030, un des scénarios les plus probables par rapport à ces sujets est que des hackers piratent des milliards d’internautes en mettant la main sur des ordinateurs quantiques.
Le sujet du maintien de l’ordre le plus probable, et qui se voit déjà dans certains pays du monde, est que les robots et les machines vont venir aider les policiers, gendarmes et autres agents du FBI dans leurs missions respectives. D’ailleurs, dans l’univers où l’hypersurveillance est massive, ils pourraient même tout simplement les remplacer.
Faut-il craindre les robots ?
L’être humain étudie et décide. Pour l’instant, le robot est loin d’avoir nos capacités. Ainsi, l’heure du remplacement n’est pas encore pour aujourd’hui. Actuellement, le robot est un outil. Nous ne sommes pas encore dépendants d’eux, mais c’est plutôt l’inverse. Par conséquent, on peut dire que pour que la situation perdure comme cela dans les années et décennies à venir, il est nécessaire que le robot ne puisse jamais avoir un pouvoir de décision supérieure à celui de l’humain. Ce dernier doit demeurer responsable en toutes circonstances.
Au fil des années et des avancées technologiques, le phénomène de la « robophobie » prend de plus en plus d’ampleur. Il s’agit de la peur que des personnes n’arrivent pas à gérer quand elles doivent faire face à un robot. Même si cela est encore marginal, cette peur risque de toucher de plus en plus de personnes à l’avenir vu la prolifération des robots. Or, n’ayez aucune crainte : à l’heure actuelle, les robots sont patients, disponibles en continu, serviables, inoffensifs et ils ne jugent pas. On peut le dire : ils n’ont pas de conscience. Et évidemment, là est la ligne rouge. Les scénarios de science-fiction digne de Terminator, Matrix ou I, Robot sont encore loin d’arriver dans la vie réelle.
En 2022, les machines et les robots permettent de concevoir de nouveaux emplois (pour leur conception, leur maintenance et leur pilotage). Ils offrent aussi la possibilité de restreindre les actions difficiles au niveau physique dans les sociétés.
L’IA ainsi que la robotique sont des domaines qui vont changer notre société en profondeur. Malheureusement, beaucoup de personnes et d’experts mettent en avant bon nombre d’aspects négatifs par rapport à une telle évolution. Ainsi, en exposant les situations vues un peu plus haut, nous désirons que le grand public ait conscience de ce qui l’entoure et ce qui l’attend. Un jour, l’être humain va-t-il être dépassé par le robot ? Seul l’avenir nous le dira.
Exemple du robot Spot à New-York
Il n’y a pas que le futur qui inquiète par rapport à ce sujet mais aussi le présent. Ainsi, la police de New York a stoppé son test avec le célèbre robot Spot, machine quadrupède imaginée par la société Boston Dynamics. En effet, ce dernier va être rendu plus tôt que ce qui a été défini préalablement. La raison ? Le mécontentement des dirigeants et des habitants de la ville. Pour beaucoup, Spot a servi à optimiser la militarisation du NYPD, et ce dans une situation déjà compliquée à cause du nombre de violences policières relevées.
L’utilisation d’un tel robot chez les forces de l’ordre est l’incarnation d’une politique du maintien de l’ordre trop répressive et surtout faisant preuve d’un surplus d’agressivité. Renommé Digidog par le NYPD, le groupe se serait servi de la machine durant six interventions, dont plusieurs ont été pointées du doigt. Ainsi, le dénommé Digidog a été utilisé en tant que solution à une invasion d’habitations dans le Bronx. Durant cet événement, il a été vu comme un drone de surveillance dystopique.
Même chose quand le NYPD s’est servi de Digidog dans un immeuble doté de logements sociaux, engendrant de vives réactions de plusieurs résidents. Ces derniers ont décrit le robot comme représentatif de l’agressivité des forces de l’ordre face aux pauvres. Finalement, ces réactions n’ont pas été en accord avec les objectifs du NYPD qui souhaitait expérimenter Spot dans des contextes vus comme dangereux par la police. La finalité était d’utiliser cette machine afin désamorcer des situations compliquées pour éviter des drames. Or, évidemment, cet échec n’est pas une fin en soi et nous reverrons ce genre de machines, encore plus évoluées, dans les rues de New-York mais aussi dans d’autres villes à travers le monde.