La vidéo du tout premier essai nucléaire des USA, effectué en 1946 sur l’atoll de Bikini (genre d’île corallienne se basant sur des océans tropicaux), s’est vu colorisé via l’IA. Cette explosion résultant d’un test nucléaire, dégageant une puissance de 21 mégatonnes, avait malheureusement engendré des dégradations irréversibles pour la nature.
Un test nucléaire colorisé via l’intelligence artificielle
Il y a plus de 70 ans, les USA ont commencé l’opération Crossroads, où deux essais nucléaires ont été effectués sur l’atoll de Bikini, situé dans le Pacifique. La première bombe, nommée Able et dégageant environ 21 kilotonnes (unité de mesure d’énergie explosive), a été envoyée à une altitude de 158 mètres.
C’est la vidéo de ce premier essai par les USA qui s’est vu colorisé par l’IA et le projet Neural Networks and Deep Learning. Elle désormais sur la toile. La colorisation a donc évidemment été faite via l’IA, les clichés documentaires quant à eux ayant été optimisés au moyen d’un réseau de neurones.
La seconde bombe, nommée Baker et dotée pour sa part d’une puissance encore plus grande que la première (23 kilotonnes), a engendré une explosion ayant eu lieu à une profondeur de 27 mètres sous le niveau de la mer. L’envoi de la bombe s’est faite dans le cadre de l’opération Crossroads, au même titre que la bombe Able. La finalité ? Tester et étudier les conséquences des armes atomiques sur les navires.
Des cratères gigantesques avaient été trouvés par l’homme dans le Pacifique
Comme l’a dit une étude effectuée l’an dernier par des experts de l’Université de Columbia et présente dans le célèbre journal américain New York Post, les pourcentages de radioactivité des îles Marshall, où les USA ont fait environ 65 tests nucléaires durant la guerre froide, sont tout simplement au-dessus de ceux des sites nucléaires Tchernobyl et de Fukushima (qui ont connu les deux pires catastrophes de l’histoire du nucléaire).
Les cratères d’une taille titanesque et d’origine artificielle ont été trouvé dans l’atoll de Bikini lors d’une étude faite par des experts de l’université du Delaware. Pour cela, ils se sont servis d’un sonar puissant. Évidemment, comme vous le savez, ces derniers sont la cause directe d’essais nucléaires américains.
Une étude géo-acoustique a été effectuée avec ce sonar unique dans le but de dénicher des conséquences des essais nucléaires sous-marins faits par les USA dans l’atoll de Bikini, il y a plus de 70 ans. À part les énormes cratères découverts et causés par les essais nucléaires sous-marins, les scientifiques ont aussi déniché des épaves de navires qui étaient présents autour du lieu de l’explosion.
Le fameux sonar a pu établir un modèle numérique du fond marin. Concernant la résolution, elle était d’un pixel par mètre. Il a été prouvé que lors de l’opération Crossroads, durant laquelle la bombe Baker d’une puissance de 23 kilotonnes avait engendré une terrible explosion il y a 74 ans, à une profondeur de 27 mètres, un immense cratère profond de huit mètres et d’à peu près 700 mètres de large était apparu.
Une terrible explosion ayant détruit trois petites îles
Les experts ont aussi sondé le lieu du très célèbre test Castle Bravo. Ce dernier est connu afin d’être le tout premier test atmosphérique d’une bombe de type hydrogène. Avec une énorme puissance de plus de 15 000 kilotonnes (ce qui est la bombe la plus puissance testée par les USA à ce jour), le monstre a formé lors de son explosion un énorme cratère avec des dimensions stupéfiantes de 25 à 30 mètres de profondeur et … près de 1 400 mètres de diamètre !
Autre impact : trois petites îles ont tout simplement été rayées de la carte. Désormais, les essais via des sous-marins sont totalement proscrits. En effet, les essais nucléaires se déroulant dans l’atmosphère, sous l’eau et dans l’espace extra-atmosphérique ont été interdits, il y a plus de 67 ans avec le traité d’interdiction partielle des essais nucléaires (exactement en 1963). Par contre, sachez que les essais souterrains quant à eux n’ont pas été intégrés.