Une étude récente, effectuée par le groupe Cybersecurity Ventures, affirme que d’ici un ans les dégradations causées par les cyberattaques atteindront près de six milliards de dollars. Ainsi, les sociétés doivent mettre la cybersécurité au centre de leurs enjeux. Il y a de multiples options qui existent comme les solutions de protection ou encore la mise en place de pratiques adéquates. Dernièrement, une d’entre elles a le vent en poupe : le hacker éthique. Cette profession a le vent en poupe et pourrait, dans un avenir très proche, chambouler totalement le milieu de la cybersécurité.
Hacker : une pratique à part
Les hackers éthiques sont également nommés les « White Hats ». La plupart du temps, dans les séries américaines, ce sont des pirates informations ayant tout simplement changé de camp. Or, ce n’est pas si simple que cela. Ces hackers 2.0 sont plutôt une espèce rare mais ce sont avant tout des véritables passionnés possédant des compétences uniques. Hackers certifiés « éthiques », le métier est encore extrêmement récent.
Il n’y a pas besoin d’un quelconque diplôme afin d’exercer. En effet, il n’y a pas de formation institutionnelle, à part un certificat : le CEH. Ce dernier s’étend sur une petite semaine permettant de procéder à la validation des savoirs par rapport à la pratique du hacking. Le but ? Certifier ses intentions afin que les sociétés soient rassurées.
La mission de ces pirates informatiques est de s’en prendre à un système informatique de manière bienveillante dans le but d’identifier les failles d’une société. Ainsi, l’entreprise concernée fera ce qu’il faut afin d’être mieux protégée.
Anticipation légale des attaques
Avec des attaques du genre Wannacry, la cybercriminalité a évolué et est désormais plus complexe qu’auparavant. Effectivement, les attaques sont de plus en plus poussées. Des offensives de type ramsomware sont très difficiles à enrayer. En effet, une fois que les informations sont cryptées, il est impossible de stopper le virus. Les pirates informatiques éthiques ont pour finalité d’anticiper le mieux possibles ces attaques de manière légale. Pour cela, ils doivent notamment vérifier les systèmes informatiques et dénicher d’éventuelles vulnérabilités sécuritaires. Cela peut par exemple être une option de protection mal paramétrée.
En tout cas, les événements liés au hacking éthique sont de plus en plus nombreux. Ainsi, on retrouve notamment aux USA, le « Black Hat ». Il s’agit d’un salon spécifique à la sécurité informatique. Ce dernier dévoile des nouvelles attaques, réputées sur le marché noir. Au niveau européen, on retrouve dans la capitale française la « Nuit du hack », où de nombreux ingénieurs et codeurs de tous types collaborent pendant une nuit, avec une mission commune : hacker le système informatique d’une grande société. À la fin du salon, un prix est remis.
Les hackers pour lutter contre les hackers
À part les « White Hats », il existe deux autres catégories de pirates : les « Black Hats » et les « Grey Hats ». Au contraire des premiers nommés, les « Grey Hats » n’ont pas forcément un but de nuisance. Les hackers éthiques quant à eux n’ont aucune intention de nuisance mais mettent juste leurs talents au service d’entreprises dans un but d’optimisation de la cybersécurité.
Ainsi, si on projette dans la décennie 2020, il y a fort à parier que ce type de profils va être de plus en plus recherché. Or, de telles compétences informatiques sont rares et donc plutôt chères ! En tout cas, vu que les cyberattaquants sont de plus en plus dangereux, on voit bien que les entreprises se tournent désormais vers ce genre de services et pas seulement vers des solutions de protection poussés.