Au même titre que pour n’importe quel thème médiatique puissant, le Coronavirus est victime de la désinformation. Nommé désormais Covid-19, ce virus qu’est né à Hubei en Chine alimente continuellement l’actualité, Internet ainsi que les réseaux sociaux, souvent dans des directions erronées. Nous vous proposons de revoir toutes les formes pouvant être pris par cet océan de fake news. Ainsi, vous pourrez repérer les fausses informations et parfaitement vous repérer dans l’univers médiatique.
Présentation du virus afin de distinguer le vrai du faux
Multiples sont les questions sur les spécificités du Covid-19 et des conséquences sur la santé publique :
- Est-il dangereux de réceptionner des colis ayant été expédiés depuis ou par la Chine ?
- Le Coronavirus concerne-t-il uniquement les individus âgés ?
- Certains aliments offriraient-ils la possibilité de se prémunir du virus ?
- Le délai d’incubation est-il plus grand que dit initialement ?
Malgré le fait qu’il y ait toujours des zones d’ombre par rapport au virus, on sait beaucoup de choses sur le Covid-19. Par exemple, les cartons et les lettres n’offrent pas la possibilité au SARS-CoV2 de survivre durant assez temps afin de vous contaminer. Sachez que s’il ne se donne pas entre humains, le Coronavirus n’est plus transmissible après trois petites heures.
Outre cela, on sait que le Coronavirus se donne entre humains via voie aérienne, à cause des gouttelettes de salive se propageant la plupart du temps lors d’éternuements ou de toux. Ainsi, dans la théorie, un individu n’ayant pas de symptômes ne peut pas donner le virus à quelqu’un d’autre. Même s’ils sont peu nombreux, des contre-exemples ont été observés. Les professionnels font tout afin d’éclaircir cela.
Autre éclaircissement nécessaire : l’origine géographique et ethnique n’a pas d’effets sur le pouvoir du Coronavirus à contaminer de nouveaux individus. Outre cela, et au contraire de ce qu’on peut voir sur les réseaux sociaux, il n’y a pas d’aliments (comme par exemple l’ail) ou de produits d’hygiène (comme par exemple les sprays) offrant la possibilité de se protéger du Coronavirus, nous indique Sciences et Avenir. Par rapport à la période d’incubation, cette dernière n’a pas été étendue à 24 jours ou plus. En effet, elle est située dans une fourchette de deux à quatorze jours. Les recherches continuent afin d’élucider autant les interrogations sans réponses que les annonces sans preuves.
Bientôt un vaccin pour le Coronavirus ?
Concernant le vaccin permettant une prévention face à la contraction du virus, il n’existe malheureusement toujours pas. Les différents vaccins qui existent déjà pour le traitement de pneumopathies ne sont pas efficaces. Actuellement, une multitude de scientifiques à travers le monde analysent le virus dans un seul et unique but : le combattre et le vaincre. Or, cela met évidemment un certain temps. C’est pourquoi si vous lisez sur les réseaux sociaux ou des plateformes malhonnêtes qu’un vaccin a été découvert et est prêt à être utilisé : vous êtes la malheureuse victime d’une fake news. Autre fausse information qui circule : les laboratoires tablent sur la létalité du virus afin de faire exploser le tarif du vaccin. Cependant, cela est totalement faux puisque la conception d’un traitement est toujours à l’étude. C’est pourquoi rien n’est encore vendu afin de se protéger face au Coronavirus.
Multiples théories du complot sur un brevet par rapport au Covid-19
Nombreuses sont les théories du complot su le Covid-19. Une des plus répandues est que le Coronavirus a été conçue dans un laboratoire en Chine, dans la ville de Wuhan. Ainsi, si on se fit à ce qu’on dit, le vaccin a été conçu à l’avance et le dépôt des brevets par les grands laboratoires auraient eu lieu depuis bien longtemps. Le but des groupes pharmaceutiques étant de bénéficier de la commercialisation d’un vaccin, qui serait pour sa part uniquement disponible une fois que les décès auraient explosé (des millions). Ainsi, le tarif du vaccin grimperait en flèche. Si vous trouvez ces fameux brevets sur la toile, ne vous y fiez-pas ! En effet, il s’agit de brevets concernant le Coronavirus datant de 2002, soumis à l’étude pour qu’un vaccin naisse.