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Soutien au RIP ADP : Sitôt lancée, la plateforme est déjà vivement critiquée pour ses nombreux bugs

Page d'accueil de la plateforme RIP ADP

 

Le gouvernement a lancé ce jeudi, la plateforme en ligne permettant de soutenir le référendum d’initiative partagée contre la privatisation d’Aéroports de Paris (RIP ADP). Mais déjà elle est très critiquée pour ses nombreux bugs. Alors les internautes se demandent si ces « imperfections » ne sont pas faites exprès par l’Etat pour décourager les signataires de la pétition.

Un site cauchemardesque

Le gouvernement a lancé aujourd’hui la plateforme en ligne permettant de soutenir le référendum d’initiative partagée contre la privatisation d’Aéroports de Paris (RIP ADP). Pour se concrétiser, le RIP contre la privatisation d’ADP doit obtenir 10 % du corps électoral, soit 4,7 millions d’électeurs, avant le 12 mars 2020. Depuis minuit, ce jeudi, toute personne inscrite sur les listes électorales peut donc apporter son soutien au RIP ADP en se rendant sur le site dédié. Malheureusement, les citoyens qui veulent apposer leurs signatures sont confrontés à moult difficultés : bugs à répétition du site, ergonomie calamiteuse, casse casse-tête, très long captcha ou demandes piégeuses. Le gouvernement voudrait-il décourager les Français ?

« Le service de vérification est actuellement indisponible ! »

De nombreux internautes ont grogné ce jeudi contre les problèmes rencontrés pour remplir les deux formulaires présentés sur le site. « Vous vous moquez vraiment de nous Christophe Castaner ! Il faut déjà au moins cinq minutes pour trouver la pétition et la signer… pour ensuite avoir ça comme réponse : ‘Le service de vérification est actuellement indisponible ! », peste un internaute. « Je ne peux pas soutenir le référendum : le site dit que je ne suis pas inscrit sur les listes électorales (alors que j’ai voté pour les européennes), constate un autre. « Referendum ADP = NOT FOUND. Je n’arrête pas d’essayer de m’inscrire pour la demande de référendum et ça plante à chaque fois. C’est fait exprès ou quoi ? » se plaint un autre encore.

Le gouvernement a eu tout le temps de faire mieux

Pour beaucoup, le gouvernement a fait exprès de bâtir un site tout « pourri » pour décourager toutes les personnes qui voudraient signer la proposition de loi. Quelques internautes pensent que l’Etat a eu tout le temps de construire une plateforme sérieuse, mais ne l’a pas fait.

En effet, le gouvernement avait jusqu’au 15 juin pour mettre en place le dispositif de recueil de signatures, à la suite de la décision favorable du Conseil constitutionnel publiée au Journal Officiel le 15 mai. En outre, le site a été conçu en 2014, même s’il n’a jamais vraiment servi.

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