Une rencontre inédite entre les Présidents Vladimir Poutine et Kim Jong Un devrait avoir lieu d’ici fin avril à Vladivostok, une ville russe située à moins de 200 kilomètres de la frontières nord-coréenne. Le Kremlin a confirmé ce jeudi qu’un sommet entre les deux dirigeants était effectivement en préparation.
Le Président russe Vladimir Poutine et son homologue nord-coréen Kim Jong Un devrait se rencontrer d’ici fin avril, d’après le service de communication du Chef d’Etat russe. « À l’invitation de Vladimir Poutine (…) Kim Jong Un se rendra en Russie pour une visite lors de la deuxième moitié du mois d’avril », a indiqué le Kremlin dans un communiqué ce jeudi 18 avril. Il confirme ainsi une information fortement relayée ces derniers jours par les médias russes, sud-coréens et japonais.
Une rencontre prévue le mardi prochain ?
Des responsables russes se sont déjà rendus à plusieurs reprises en Corée du Nord, et des responsables nord-coréens en Russie. Mais jamais les Chefs d’Etat des deux pays ne s’étaient rencontrés auparavant. Il s’agira donc du premier sommet entre Vladimir Poutine et Kim Jong Un, dont les deux pays entretiennent des relations amicales depuis plusieurs années.
Le Kremlin n’a pas donné une date et un lieu précis pour la rencontre, sans doute pour éviter l’humiliation d’un rendez-vous manqué. Mais selon le journal russe Izvestia, qui cite des sources diplomatiques, elle aura lieu à Vladivostok (une ville russe située à 200 kilomètres de la frontière nord-coréenne) probablement avant que le Président russe ne se rende en Chine les 26 et 27 avril pour un sommet économique. Quant à l’agence sud-coréenne Yonhap, elle a indiqué que la compagnie aérienne nord-coréenne Air Koryo a prévu un vol spécial pour Vladivostok mardi prochain.
La Russie s’invite dans le dossier nord-coréen
En convoquant un sommet avec Pyongyang, Moscou veut s’impliquer dans le dossier nucléaire nord-coréen jusqu’ici aux mains du seul Washington. La Russie aimerait même prendre les commandes des négociations avec la Corée du Nord, après le fiasco de la rencontre ente Donald Trump et Kim Jong Un à Hanoï, en février dernier. Aussi, tout comme Pékin, Moscou préconise un dialogue avec le voisin communiste, sur la base d’une feuille de route définie par les deux puissances.