Il aura fallu donc attendre aujourd’hui pour que le délégué général de LaREM, Stanislas Guérini, annonce une décision après les propos sexistes de son député Joachim Son-Forget. Le bureau exécutif du parti a décidé de lui envoyer une « lettre d’avertissement ».
Cet avertissement constitue la réaction du parti d’Emmanuel Macron à la suite des propos tenus par l’un de ses députés à madame Esther Benbassa, sénatrice EELV.
Cette dernière a publié le 22 décembre un tweet à la suite des propos de madame Macron déplorant la « violence » des gilets jaunes : « Brigitte Macron déplore la #violence et la #vulgarité des #GiletsJaunes. Ce n’est donc pas violent, la pauvreté ? Et elle n’est pas vulgaire, l’arrogance aux dents blanches des riches et des puissants ? ».
Personne ne sait ce qui a pu énerver le député marcheur qui en 90 minutes a publié une cinquantaine de tweets arrogants, sexistes et de nombreuses photographies de l’élue écologiste comme « Avec le pot de maquillage que vous vous mettez sur la tête, vous incarnez plus que jamais ce que vous tentez maladroitement de caricaturer ».
Madame Benbassa a réagi un peu plus tard tweetant : « #MeToo. Il y a à l’AN un député #LREM obscur & inactif. Le pire, c’est les soirs de réveillon. Là, pour tromper son oisiveté, c’est + fort que lui, il m’insulte sur mon physique & me harcèle : 50 twits en 97mn. @GillesLeGendre doit d’urgence lui trouver une occupation pour le 31 ».
Le marcheur a tenté de défendre ses propos d’une façon maladroite, postant alors sur le réseau social : « La référence au maquillage n’est sexiste que dans la tête des sexistes: certains hommes en portent, et la quasi-totalité des hommes politiques en portent sur les plateaux télés où on nous demande un passage au maquillage quasi-systématiquement ».