La Syrie s’embrase

Le week-end dernier, la Syrie a été la cible de représailles on ne peut plus significatives, de la part de la France, de l’Angleterre et des Etats-Unis. Cette action militaire intervient dans le cadre des accusations d’attaque à l’arme chimique, portées sur la Syrie. 

Une coalition à trois

Avant ce week-end, la France n’avait pas réagi quant à la présumée attaque chimique de la Syrie. C’est, depuis ce week-end, maintenant chose faite. Les Etats-Unis et l’Angleterre ont également suivi la France. Tous les trois ont bombardés le pays de Bachar al Assad. Les frappes de ces trois pays ont exclusivement visé des sites militaires. Elles visaient également un centre de recherche, soupçonnés d’héberger le programme chimique de la Syrie.

La Syrie fustige

« Trois agressions traitresses ont été perpétrées par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne. Cela s’est fait  avec le lancement d’environ 110 missiles vers des cibles syriennes à Damas et dans ses environs », a déclaré un porte-parole de Damas. Depuis plusieurs jours, les images de ces attaques passent en boucle dans les médias syriens.

Une mauvaise compréhension franco-américaine

Dans l’interview qu’Emmanuel Macron donnait dimanche soir, la situation en Syrie était bien évidemment de la partie. Mais il semblerait que les présidents français et américain ne soit pas sue la même longueur d’onde… « Il y a dix jours, le président Trump disait que les Etats-Unis d’Amérique avaient vocation à se désengager de la Syrie. Nous l’avons convaincu qu’il était nécessaire d’y rester »,  a ainsi déclaré Emmanuel Macron.

« La mission américaine n’a pas changé. Le président Trump a été clair sur le fait qu’il veut que les forces américaines rentrent à la maison le plus vite possible », a répondu Sarah Sanders, porte-parole de la Maison Blanche.

Une enquête devrait être menée afin de savoir si la Syrie a réellement fait usage d’armes chimiques.