Alors que l’agriculture biologique se veut une réponse raisonnable aux excès du productivisme industriel et à ses conséquences sur notre alimentation, certaines exploitations peuvent s’avérer être en fait très néfastes pour l’environnement.
Tout d’abord, il faut souligner que l’objectif de cet article n’est certainement pas de remettre en cause la consommation de produits bio. Il parait clair que les modifications génétiques et les utilisations abusives d’engrais dont on ne connait pas encore les effets, conduisent à se tourner vers le bio.
Pour autant, il ne faut pas être aveuglés par un label acquis désormais très facilement et qui est devenu un business comme un autre.
Plusieurs cas différents montrent les limites du bio :
L’importation, tout d’abord. Malheureusement, de très nombreux produits bio sont importés (40% en France), induisant les conséquences que l’on connait sur les émissions de CO2 et donc le réchauffement climatique, à cause des transports. Il est donc plus écologique d’acheter une tomate non bio produite à quelques kilomètres, que de faire venir le légume bio d’Espagne ou du Maroc…
Par ailleurs, comme le rendements des productions bio sont inférieurs, il faut donc déboiser toujours plus pour pouvoir satisfaire les besoins de consommateurs de plus importants. Des consommateurs qui ne se doutent pas qu’ils nuisent à la forêt amazonienne en mangeant bio !
Comme toujours, soyons donc vigilants aux produits bio que nous achetons…