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Circulation alternée : pansement sur une jambe de bois

Les mesures d’urgence de circulation alternée organisées dans les grandes villes ne servent qu’à ralentir l’espace de quelques jours les dégâts irréparables causés par notre style de vie.

L’air de nos villes est de plus en plus irrespirable. Les médecins et autres pneumologues s’indignent chaque année du peu d’intérêt suscité par les problématiques de pollution de l’air, qui devraient être considérées comme de véritables mesures de santé publique, tant le fléaux a pris de ampleur.

Pour essayer de contrer un phénomène d’une importance capitale, les responsables politiques mettent régulièrement en place des « mesures d’urgence », qui consistent à interdire la circulation à la moitié des véhicules.

Alors que la température de la planète augmente chaque année et que la pollution de l’air représente de nombreux dangers imminents, réduire la lutte conter cette pollution à des limitations de circulation revient à mettre un pansement sur une jambe de bois, malgré les appels du pied de nombreux responsables politiques, comme Anne Hidalgo.

Il va falloir prendre des mesure un peu plus profondes si on veut améliorer l’air de nos villes…

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