Avec la généralisation du recours à l’imagerie médicale, les Français sont de plus en plus en contact avec la radioactivité lors de leur parcours de santé. Afin d’informer le grand public sur l’impact de la « radioactivité artificielle », le Conseil Scientifique Santé et Energie d’EDF aorganisé la seconde édition de l’opération Radioactivité et santé : et si on en parlait ?
A notre époque, explique le docteur de l’hôpital Parly 2, Yves-Sebastien Cordoliani : « la radiologie est indispensable pour tous nos confrères cliniciens pour établir un diagnostic. Il n’y a pratiquement pas de pathologie où on ne se serve pas de la radiologie. Toute l’information diagnostique provient de la radiologie ». En somme, la radioactivité est une composante du quotidien de tout le personnel médical des centres hospitaliers et des patients.
D’après le rapport « Expri » de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, « les actes de diagnostic médical conduisent en France à une dose efficace égale à environ 1,6 millisievert (mSv) en moyenne par an et par individu ». Pour autant, il n’existe aucune raison de s’inquiéter car selon l’IRSN toujours, de « pareilles doses ne présentent pas de risque pour la santé ». A l’origine du document Cécile Etard nous indique par ailleurs qu’un comité sera constitué afin de faire des recommandations pour continuer d’améliorer les pratiques médicales.
D’autre part, il existe à l’heure actuelle 20 000 Personnes Compétentes en Radioactivité qui assurent le bon déroulé des opérations dans l’ensemble des infrastructures médicales et énergétiques du pays. Elles assurent ainsi la surveillance dosimétrique de tous les intervenants ainsi que le respect de la réglementation en vigueur. En somme, à la vue de ces dispositions, on peut affirmer que toutes les mesures de protection sont donc déployées, conformément aux règles de la gestion des risques…