A l’instar du gouvernement chinois, le gouvernement iranien exerce un contrôle strict sur Internet. Durant les « manifestations vertes », les réseaux sociaux avaient été coupés. Le débit est également maintenu à un niveau volontairement faible afin de limiter le téléchargement et l’accès à des contenus étrangers. En dépit de ces mesures, l’opposition parvient à faire sa voix. Les blogs sont très prisés en Iran, au point que le pays figure régulièrement dans le classement des pays qui recensent le plus d’espaces d’expressions personnalisables.
Néanmoins, les bloggeurs s’exposent à la répression du régime en cas de rupture d’anonymat. Les Etats-Unis, par la voix du porte-parole du Département d’Etat, ont décidé de durcir les sanctions contre la censure du web en Iran. Victoria Nulland a ainsi annoncé le gel des biens et l’interdiction d’entrée sur le territoire américain à quatre ressortissants iraniens et à cinq offices gouvernementaux ou privés. Les compagnies américaines ont par ailleurs interdiction de commercer avec les individus frappés de la sanction.
Les sociétés incriminées sont chargées par le gouvernement de bloquer l’accès à des sites comme Ebay, Facebook et Youtube. Sur le modèle du rideau de fer, l’Iran cherche à établir un rideau électronique d’après la porte-parole américaine.
Pour rappel, le gouvernement iranien avait bloqué l’accès à « l’ambassade virtuelle » des Etats-Unis en Iran, créée sur la toile et qui avait pour but de renouer des liens directs avec la population iranienne.